Le dessin monumental Seuil tend à créer la forme archétypale du portique, en croisant la porte des enfers de la Divine Comédie de Dante Alighieri et le portique de Karnack de Thèbes. Les matériaux ont été appliqués avec la technique du stuc et une finition en tadelakt, technique marocaine qui consiste à polir la chaux, après application d’un mélange de cire et de savon noir pendant le phénomène de carbonatation, ce qui le rend brillant et imperméable. Le nombre d’or a été employé pour dimensionner les tracés et leurs combinaisons. Nous sommes sur le Seuil de la limite que l’on peut/veut (ou pas) franchir ; libre au spectateur d’imaginer en quel lieu.
Poudre de marbre de Carrare, chaux, savon noir, cire. 5,75 x 5 m.
Avec l’assistance de Thierry Battaglia.
Exposition Le génie du lieu-interactions, dans l’ardoisière de Génos (65), commissariat Le Transfo C2L’ART.
©photo Coline Lasbats.