HORSCHAMP a consacré un long article sur le travail de Léa Stella Lalanne dans son édition de février 2022. Cette exploration détaillée est plus particulièrement centrée sur Translation au cordeau.
« Les installations-picturales de Léa Stella Lalanne m’évoquent avant tout des successions de plans colorés si éclatants qu’on parlerait presque de lumière. Ils s’impriment sur la rétine comme le soleil se réfléchissant sur une terre aride et ocre (de Sienne Brûlée…?), avec une forme de violence soudaine qui contraint à fermer les yeux. Poussière désertique, matières sèches et solides, reflets, chaleur, structure : Léa Stella Lalanne fait s’ouvrir devant nous des espaces en émergences, suspendus dans un moment de construction perpétuel. Son travail sur la notion de chantier, son expérience de peintre en décors, de restauration de monuments, de peintre en bâtiment, sont inscrits dans sa démarche artistique. Sa peinture, profondément liée à la notion d’espace, n’a pu que se détacher de la toile pour venir se développer dans des sphères en trois dimensions, se mêler à l’architecture et entamer ses processus d’édification. »
Luci Garcia, HORSCHAMP, Formes contemporaines, février 2022.